Des règles spécifiques s’appliquent aux
sociétés étrangères, hors UE, selon les opérations ou pays cocontractants. En effet, sauf exceptions, les importations seront soumises au taux de
TVA
du pays preneur du bien. A l’inverse, les exportations d’un des pays de l’UE vers un pays tiers seront imposées selon les conditions de ce pays tiers. Ces différences découlent notamment sur les déclarations nécessaires afin d’obtenir un potentiel remboursement de la TVA supportée.
De plus, le taux de TVA varie selon les pays mais également selon la qualification des biens. Ainsi, les biens peuvent être soumis au taux normal de TVA, aux multiples taux réduits ou encore être sujets à des exonérations.
Concernant les opérations d’exportations vers la France, les entreprises étrangères payent les droits de douanes et les taxes selon un classement tarifaire établi d’après l’utilité des produits (appareil électronique et médicament n’auront pas le même taux) et leur valeur. Il existe d’autres obligations liées à la
TVA pour les sociétés étrangères, comme la Déclaration d’échange de biens (DEB), les diverses redevances et impôts indirects.
Il est donc nécessaire de se renseigner au préalable avant d’initier toute activité taxable. Des pénalités peuvent être occasionnées par le non-respect des obligations en matière de TVA.
Pour s’assurer que les entreprises établies dans des pays tiers s’acquittent correctement de leurs obligations, l’Etat a rendu obligatoire la nomination d’un représentant fiscal qui engage sa responsabilité en réalisant au nom de ces sociétés toutes les démarches fiscales auprès de l’administration.